Suite à mes nombreux accidents, j'avais un peu abandonné le sport, contrainte et forcée... Cela me manquait énormément et dès septembre, j'ai commencé à aller courir... parce qu'aller dans une salle, je n'en pouvais plus... cela ne me motivait plus et surtout, je commençais à tricher de plus en plus lors des exercices...

J'ai donc retrouvé mes runnings et ma tenue afin de recommencer à courir... J'ai toujours adoré cette activité sportive ! J'ai toujours trouvé que l'on progressait assez vite, et surtout très vite, j'adore cela...

Mais là, ce fut une toute autre histoire !!!

Je fus très rapidement à bout de souffle, prête à cracher un poumon telle une très grosse fumeuse, mais en version non fumeuse... Bref, le début fut catastrophique !! J'ai même pensé que mes runnings se vengeaient d'avoir été mises si longtemps avec toutes mes autres chaussures... et surtout ne jamais aller prendre l'air.

J'ai donc eu un peu de mal à vraiment m'y mettre de façon régulière...

Mais... et oui, il y a un "mais", comme à chaque fois. Mais, les vacances arrivèrent et aussi l'approche du mon rendez-vous au centre de la douleur où j'avais signé verbalement un contrat moral...  J'en profita donc pour aller courir un peu chaque jour.

Au départ, je choisis un objectif simple : 3 tours, de un kilomètre chacun, sans marcher... puis une légère pause et hop, un quatrième tour à un rythme bien plus lent... Dès le second jour, je sentis de nouveau le plaisir que j'avais connu lorsque je courais plus régulièrement, et surtout le plaisir d'arriver à dépasser mes limites.

A la fin de ma semaine de vacances, j'en étais à 5 voire presque 6 tours...

Puis vient le retour à la crémerie... et donc un rythme bien différent.

Je suis tout de même arrivée à conserver, deux séances dans la semaine, voire trois, à la condition que le dimanche matin, je ne traîne pas lamentablement au lit... Et surtout, je suis arrivée à courir 7 km en 40 minutes. A présent, je varie un peu les plaisirs en faisant un tour en forme de "8"  entre les tours "normaux"...  et surtout afin de faire passer les 7 kilomètres plus rapidement.

Mais je ne suis pas encore arrivée à remplir mon contrat : 8km en 40 minutes avant la fin du mois de novembre... Certes, il me reste encore quelques jours... Mais là, ce dernier kilomètre en 40 minutes est synonyme de douleur... et je le déteste !! Il va pourtant falloir que je trouve le truc qui m'empêche d'arriver à cet objectif !! Ce n'est pourtant pas compliqué... je dois juste gagner un peu plus de 40 secondes sur un tour.

Bref, même si j'ai retrouvé mon aisance et surtout le plaisir de chausser mes chaussures et de m'élancer autour de ce petit lac, il me reste à réussir ce huitième kilomètre en 40 minutes... mais pour l'instant, il est mon ennemi... celui à vaincre et à dépasser.

... dans la salle ?

Mais un psy, un peu particulier et capable de comprendre les choses qui sortent des sentiers battus...

En effet, voici la dernière de ma malade imaginaire, c'est-à-dire ma voiture pour ceux qui ne la connaissent pas encore.

Bon il est vrai que depuis le mois de septembre, elle n'a pas fait une nouvelle panne inexpliquée, inexplicable et disparaissant au bout de 48 heures sans que rien du tout ne soit fait... Et là, en début de semaine, elle a décidé qu'il y avait un être de trop dans sa vie, ou plutôt dans son habitacle... et il était donc temps de me le signifier de la façon la plus gênante possible.

Ce fut donc lundi matin, alors que, pour changer, j'étais très largement en retard pour rejoindre la crémerie... que j'ai découvert en arrivant à ma voiture sa dernière maladie... bien étrange... De la condensation s'était installée sur le pare-brise avant... mais à l'intérieur et uniquement du côté conducteur !! Sur le coup, je n'ai pas trop réfléchi, et je me suis activée à nettoyer le tout assez rapidement afin de pouvoir voir la route et les autres véhicules...

Le soir, j'avais déjà oublié la mésaventure du matin... Mais dès le lendemain, je retrouva le même topo, au même endroit... et moi, j'étais toujours en retard.

Là, je me suis dit qu'il allait vraiment falloir que je fasse une petite recherche, afin de tenter de comprendre le pourquoi du comment... Quelques clics après et je n'avais pas trouvé de réponses plausibles et me permettant d'éluder le mystère. Ce fut donc avec un sentiment d'inachèvement  que je fila à ma séance de kiné. Et là... Que vis-je ? Encore de la condensation !!! Mais pourtant, je n'étais pas en retard et  ce n'était pas le matin... Cela devenait vraiment  urgent que je trouve la raison... parce que là, à force, le pare-brise intérieur va être couvert d'un très grand nombre de traces rendant la visibilité de plus en plus délicate.

En rentrant du kiné, je me suis décidée à retirer un et un seul objet, que je viens d'acheter et que j'ai laissé dans ma malade imaginaire, pour le côté pratique essentiellement... 

Et là, ô miracle, le lendemain matin, RIEN... pas une seule trace de condensation !! Pourtant le temps est toujours aussi humide....

Je me dis qu'il me semble impossible qu'un si petit et adorable objet puisse engendrer cela et  je me suis donc décidée à faire un test, mais en le changeant de côté... Et là, quelle ne fut pas ma surprise d'observer le lendemain de la condensation du côté de cet objet maléfique...

Je venais donc de comprendre d'où venait la condensation... mais je n'ai pas compris pourquoi ?

Si quelqu'un peut m'expliquer comment un parapluie bien sec est capable de faire cela ?

J'en ai juste conclu que ma malade imaginaire déteste cet objet, pourtant fort charmant et coloré !!! Le problème est certainement là... Elle d'un noir proche des ténèbres... et lui arborant les couleurs d'un arc en ciel...

Donc à partir de ce jour, il est strictement INTERDIT de laisser un parapluie présent à l'intérieur de ma malade imaginaire... Elle veut bien le transporter d'un point A à un point B... mais en aucun cas, elle ne veut jouer le rôle de nounou de parapluies... Elle déteste cet objet pour incompatibilité de couleur.

Je repose donc ma question : y a-t-il un psy de voiture sur la blogo afin d'aider ma voiture à dépasser sa phobie des parapluies ?

Non, non, je ne pars pas, je ne fais pas une pause... Je me demande juste pourquoi dire : "A bientôt" à une personne que vous venez de rencontrer, alors que vous ne souhaitez pas la revoir... et que vous ne lui donnerez même pas des nouvelles !

Mais pourquoi ce coup de gueule ? Juste parce qu'en ce moment, je suis toujours en mode rencontre, dirons-nous... Et oui, à force d'entendre que je ne faisais, soit disant, rien pour changer ma situation personnelle, je continue ma quête et mes rencontres infructueuses...

Tout commence toujours par queques échanges via le net... Et ensuite, si le premier contact fut correct, il y a bien le moment, où il faut quitter le monde virtuel, pour passer au monde réel... Et là... parfois cela n'est guère simple.

Il y a déjà ceux dont je cherche encore les ressemblances avec la photo... Peut-être ont-il un frère jumeau ?

Il y a ensuite ceux qui, en 2 secondes, perdent 10 cm...

Il y a enfin ceux, qui malgré mes nombreuses explications, n'ont toujours pas compris qu'un plan d'un soir, c'est niet de chez niet...

Mais il y en a qui sont au-dessus de tous... Ceux qui disent "A bientôt" alors qu'ils pensent à jamais... Pourquoi ne pas dire simplement les choses ? Pourquoi utiliser de façon anodine ces mots, alors qu'ils savent qu'une fois, rentrés chez eux, tout sera bloqué, supprimé !! Il est tellement simple de dire : "désolé, mais je pense que rien n'est possible. Tu es sympathique, mais tu ne corresponds pas à mes attentes." Hein ?! Pourquoi ne pas dire les choses ????

Il est tellement plus facile de laisser un espoir... ou plutôt de garder une porte ouverte au cas où... au cas où de quoi au fait ? Je ne vois pas comment cela peut changer. Si rien ne s'est passé lors du premier rendez-vous, comment pourrait-il se produire quelque chose d'ici quelques semaines ou mois ?

J'allais oublié aussi, ceux à qui je dis "Ce fut sympathique de te rencontrer, mais là vraiment, cela n'est pas possible." Je pense qu'à eux, je peux discerner la médaille de la persévérance... ou plutôt celle de "je ne comprends pas ce que tu viens de me dire !!"

A ce jeu, il y en a qui sont très doués... le dernier vient de mettre 15 jours à comprendre mes mots. Quinze jours à me proposer des sorties, à venir chez lui... Quinze jours à tenter encore et toujours de me convaincre qu'il est parfait... Quinze jours à m'envoyer 3 fois par jour un sms... Quinze jours à essayer encore et toujours... Et pourtant, je ne lui avais pas dit "A bientôt." Mais bon, il vient enfin de comprendre !!

Cela ne m'explique pas pourquoi dire "A bientôt", alors que l'on pense "A jamais." Si vous avez la réponse, je suis preneuse !!

J'ai toujours adoré chanter, danser, jouer la comédie...

L'an dernier, lorsque collèguecomédiemusicale s'est retrouvée seule, j'ai sauté sur l'occasion pour me lancer dans l'aventure à ses côtés.

Une aventure périlleuse à cause d'un casting bien difficile.

Déjà, il nous a fallu en faire deux... En effet, au bout d'un mois de répétition, les rôles principaux nous ont lâchées ! Nous  nous sommes trouvées dans l'embarras et prêtes à abandonner.

Et bien non ! 

Il nous en fallait un peu plus pour ne pas mener à bout ce projet. Nous avions donc continué l'aventure en organisant un second casting, en redistribuant presque tous les rôles... Pour au final, devoir monter cette comédie musicale avec les pires gremlins de la crémerie. Ce ne fut donc pas un partie de plaisir... avec une semaine avant le grand jour, notre Danny Zuko qui a voulu abandonner... Mais au final, ils furent TOUS là et bien là... et le spectacle fut réussi.

En plus d'arriver à leur faire mémoriser un texte et jouer la comédie, nous devions les faire chanter sur :

et aussi :

et enfin cela :

Cette année, nous nous sommes de nouveau lancées  dans l'aventure... Et le challenge est encore de taille, même si le casting est très différent. L'objectif reste le même : mémoriser un texte et jouer la comédie...

Mais aussi chanter, tout d'abord cela :

Hier soir, j'ai donc retrouvé cette collègue-amie pour profiter un peu de la soirée.

Il a d'abord fallu que le tram arrive à bonne destination... et oui, comme d'habitude, il y a eu un incident sur les voies et donc, un léger blocage et retard pour ma part... Mais bon, je commence à en avoir l'habitude... chaque fois que j'ose circuler avec, il y a soit un problème sur les voies, soit une panne brutale, soit un tout autre incident !!

Le pire fut tout de même le jour où je suis restée bloquée dedans durant 20 minutes pour un souci électrique. Le chauffeur nous expliqua rapidement et calmement qu'il était dans l'incapacité de faire redémarrer le tram, d'ouvrir les portes ou quoi que ce soit d'autre... Il fallait juste espérer qu'il puisse réussir à repartir afin de nous déposer au prochain arrêt et que nous prenions donc le suivant, juste derrière nous, bloqué lui aussi... Et le hasard faisant très bien les choses, j'avais déjà rendez-vous avec cette même amie !! Comme quoi, elle sait très bien que je risque d'être en retard à cause d'un incident lors de mon voyage en tram.

Je suis tout de même arrivée à bon port, au bon arrêt. Sur le chemin me conduisant à notre lieu de rendez-vous, j'ai encore pris un peu plus de retard en croisant des anciens gremlins... très heureux de me voir. Je me suis retrouvée avec trois gremlins me faisant la bise et un m'offrant un free hug tellement il était heureux de me revoir. Cela fait chaud au coeur... mais bon, face à autant d'effusion, je me sens souvent un peu démunie... Il faut tellement tous les jours se montrer sévère, non souriante et ferme, que lorsque je recroise des anciens gremlins, je tente de toujours garder une certaine distance... Ben oui, il ne faudrait pas que ma rumeur de terreur disparaisse ainsi !! Mais bon, cela fait plaisir de les revoir et surtout d'entendre des "Madame, vous nous manquez." "Madame, pourquoi vous n'êtes pas prof à notre lycée ?" "Madame, il faudra repasser par ici pour venir jouer avec nous."

Oui, oui... et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu !!

Bref, ce n'est pas uniquement avec 15 minutes, mais plutôt 20 minutes de retard que je suis arrivée au lieu dit. Fort heureusement pour moi, mon amie avait aussi du retard et nous sommes arrivées en même temps ! Je l'avais aussi avertie du blocage du tram et donc du retard que cela allait occasionner... Elle avait donc pu s'y préparer et du coup, prendre son temps pour arriver !

Ensuite, la soirée se passa tranquillement, à discuter de tout et de rien, à refaire le monde... et surtout à se sentir revivre et retourner un peu quelques années en arrière, lorsque j'allais rejoindre ainsi très régulièrement des amis.

Puis le moment de rentrer chacune chez soi arriva... et évidemment je monta dans un tram ayant un très léger bug... impossible de valider mon titre de transport !! Ce fut donc gratuitement que je suis rentrée chez moi, suite à une très bonne soirée.