En ce moment je ne suis guère présente par ici ou ailleurs même...
Je déserte ce lieu, je déserte vos blogs... non pas par envie... mais juste parce que je suis épuisée, fatiguée...
Je n'arrive pas à me relever réellement de cette nouvelle annoncée un 25 février... même "pré annoncée" le 24 au soir...
Je tente de garder la tête bien au-dessus de mes problèmes et d'offrir un magnifique sourire chaque jour dès que je quitte mon appartement... pour n'effondrer de fatigue en y rentrant le soir avec toujours autant de questions... questions dont je ne connais pas les réponses et où il est impossible de les donner.
Je tente que cela n'influe pas sur mes activités, ma vie... mais ce n'est pas simple tous les jours...
Je me sens toute petite et surtout impuissante face à cette maladie... maladie où il n'existe aucun traitement pouvant l'éradiquer. Je dois apprendre à vivre avec... Je dois apprendre à composer avec douleurs, fatigue et doute...
Après une réflexion intense, j'ai accepté de suivre le traitement... le plus "lourd" et donc peut-être le plus efficace pour endormir la maladie durant quelques temps... mais cela est impossible à dire aussi... Tout va dépendre de comment mon corps va réagir... J'ai signé dans un premier temps pour 3 mois... si cela se passe bien et que la maladie s'est un peu endormie, je reprends le traitement pour 3 mois... Dans tous les cas, il faudra ensuite que je vive avec... que j'accepte son évolution et les futures opérations... tout en espérant que la maladie disparaisse comme elle est arrivée... Oui, il est beau de rêver... beau d'espérer... mais pourquoi pas ?
En attendant, je tente d'apprivoiser les effets secondaires et surtout d'en limiter la casse... Je n'en parle pas beaucoup autour de moi... Je sais pourtant que je ne dois pas la nier...
Dès que je sombre un peu trop, je vais voir mon médecin qui tente au mieux de répondre à mes questions et trouver des palliatifs à mes maux... mais cela n'est pas simple... surtout lorsque je refuse d'entendre les choses... que je refuse d'accepter la maladie... que je refuse ces ordonnances... que je ne décolère pas de la froideur et du peu d'humanisme qu'a fait preuve le chirurgien en m'annonçant les choses...
Il tente tout simplement de me faire accepter ma nouvelle vie, de m'aider à retrouver mon équilibre, ma joie de vivre... et d'y croire encore...