Bon me voici fixée... fêtes de fin d'année tranquille... les réjouissances auront lieu pour le mois de janvier... et la suite à voir... mais suite dans tous les cas sur au moins 6 mois... ensuite, cela dépendra. Mais bon, pour le moment, ce n'est pas d'actualité.

En attendant, j'ai le droit d'user et d'abuser d'antalgiques afin de calmer les douleurs dès qu'elles osent pointer le bout de leur nez.... même si ceci est en total désaccord avec les propos de ma neuro du centre de la douleur... puisque je suis soit-disant en sevrage d'antalgiques depuis un peu plus d'un mois !!

Heureusement, pour une fois, je suis très très raisonnable et je tente de ne pas dépasser le nombre prévu pour une semaine... Jusqu'à aujourd'hui, j'ai très bien géré le tout, même si parfois la tentation était très forte... J'ai résisté... sans pour autant utiliser d'autres palliatifs... Il est vrai que j'écoute très peu mes douleurs, mes maux... et que j'ai aussi élevé mon seuil de la douleur...

Ceci est fort utile surtout lorsque je pars avec un début de migraine voir les gremlins... et que je sais que le zomig mettra presqu'une heure à faire effet... et à alléger un peu ma tête, le temps de la journée... Évidemment, je veille bien à ne pas mettre le cerveau en mode pause ou stop, en me forçant à garder une certaine activité qui ne laisse donc aucune chance à la pulsion de s'intensifier plus... Par contre, dès que je stoppe toute activité, c'est silence, noir, tête sous la couette et dodo pour laisser la migraine s'exprimer pleinement...

Donc, dès qu'un truc cloche, je le sens et je vais rapidement voir mon médecin... si cela m'inquiète vraiment !!

Et jusqu'à présent, je ne me suis jamais trop trompée...

Mais bon, tout s'arrange toujours... et une solution est toujours trouvée... solution qui ne me plaît pas toujours. Mais bon, ai-je le choix ? Pas toujours... Ma neuro me l'a bien expliqué la dernière fois en me redonnant ce traitement que je déteste tant... et que j'ai déjà commencé à adapter... juste un peu.

Au final, mes douleurs, mes maux sont mon quotidien, quotidien que je vis de façon silencieuse sans en faire part à qui que ce soit...Mes amis proches sont au courant... mais dès qu'ils osent en parler, je tape en touche, changeant le sujet...

Ici reste le seul lieu où j'arrive à en parler... le seul endroit où j'ose en parler et y déposer les douleurs qui peuplent mes jours et mes nuits...

De toute façon, rien n'est jamais définitif et fixe... L'important pour moi est de pouvoir chaque jour vivre "normalement" ma vie, en allant travailler, voir des amis, rencontrer du monde, sortir, faire du sport... des choses toutes simples... Mes douleurs et mes maux seront toujours là... je vis et dois vivre avec... donc autant prendre la vie du bon côté avec ou sans...