Quel est l'idiot qui a osé me dire qu'en deux temps trois mouvements, tout serait oublié, zappé ?
Le pire est peut-être que j'y ai cru... que j'ai été trop confiante... que j'ai pensé que, pour une fois, il n'y aurait pas de hic, que ma poisse légendaire allait me quitter. Tu parles !! Cela aurait trop beau et trop simple.
Du coup, je suis tellement en grande forme, que j'ai dû trouver une solution pour ne pas me retrouver face aux gremlins durant l'après-midi de demain... En ce moment, au bout de deux heures, je suis déjà épuisée... et j'espère que les deux dernières heures de la matinée seront tranquilles et sereines...
Et pourtant, le chirurgien m'avait affirmé qu'en moins d'une semaine, je reprendrais le cours de ma vie comme si de rien n'était... Il a dû zapper le post-op raté, puis les deux nuits sous surveillance... Il ne me tarde guère de le revoir le 25 février, et encore moins d'y repasser le 17 février, pour une autre intervention, toute aussi banale parait-il !! Peut-être ce sera le cas, mais là, je m'interroge sur la signification du mot "banale". Je ne dois pas comprendre le discours médical. Certes, l'opération est certainement classique pour eux... Mais, lorsque cela ne se passe pas comme prévu, pourquoi ne pas expliquer clairement les suites au lieu de dire à demi-mots les choses.
En clair, je ne me reconnais pas... ni même mes collègues qui commencent à s'inquiéter de me voir si fatiguée, posée et avec un visage assez "marqué"... J'ai ainsi pu négocier un report de mon cours de l'après-midi, afin de pouvoir me reposer, ou plutôt dormir durant l'après-midi... mon occupation favorite depuis presque 3 semaines !!