encore et encore. C'est que le début...
Et oui, je pensais, en septembre dernier, que mon corps allait enfin se mettre en mode normal et reprendre un petit rythme tranquille... Très vite, j'ai senti qu'un nouveau truc clochait.
J'ai donc rapidement consulté, et j'ai bien vu à sa tête, son regard, son ton pausé et détaché, que cela n'était pas bon... mais que l'on allait jouer à l'autruche durant deux mois... deux mois à espérer que tout disparaisse... deux mois à y croire, même si les douleurs persistaient et augmentaient... deux mois à faire comme si de rien n'était... Et puis, au premier examen, cela n'est pas grave s'il n'y a pas d'erreurs.
Hier, cela ne devait être qu'un contrôle... juste une confirmation des choses observées en septembre... Jusqu'à hier, j'y croyais encore un peu... je pensais que tout était encore possible et que tout pouvait s'envoler. Je pensais que j'avais déjà assez souffert en une année et que là, j'avais le droit à une vraie pause !
Et bien non... Je ne vis pas dans le monde des bisounours... Rien n'a disparu... et l'évolution n'est pas celle prévu, n'est pas celle espérée... J'ai de suite compris qu'un truc clochait en observant son regard, son visage qui se ferme d'un coup... Comment en deux mois, tout peut changer aussi vite et surtout, donner l'impression que l'on observe quelque chose de totalement différent par rapport au mois de septembre...
Une nouvelle fois, j'ai accusé le coup... même si je savais bien que cela n'avait pas disparu comme par magie... mais je n'avais pas prévu une telle évolution... Il ne fallut pas moins de 5 tablettes de chocolat, trois paquets de mouchoirs pour arriver à envoyer un premier sms à une amie... et arriver à relativiser. Ben oui, tout n'est pas encore certain, tout n'est pas encore figé, même si...
Donc, à présent, je dois attendre le 20 afin de programmer la suite, soit avant les fêtes, soit après... Dans tous les cas, impossible de ne plus y penser... impossible de dormir sereinement tant que je ne serais pas fixée... impossible d'imaginer la suite d'une vie... impossible de quoi que ce soit... impossible d'imposer cela aux autres...
Même ici, je n'arrive pas à tout écrire, à tout dire...
Demain, je vais devoir sourire, faire comme si de rien n'était... Réunion parents-profs le matin, puis réunion de travail pour la comédie musicale durant l'après-midi... Ensuite, un cooconing, un isolement de tout...
Mais bon, tout n'est pas joué parait-il et peut s'arranger... C'est bizarre, mais j'ai entendu la même phrase en septembre... et on voit à présent la suite... Mais bon, au final,je vais bien, ne t'en fais pas...